En janvier 2000, pour la réouverture du Centre Pompidou après plusieurs années de travaux, se tint l’exposition « Le temps, vite ! ». Soit une réflexion sur la manière dont artistes et plasticiens interprètent la question de la temporalité, et l’intègrent dans leurs œuvres. En accord avec la scénographie imaginée par François Confino, nous proposons une signalétique discrète, cachée, qui ne repose sur aucun élément physique : plans et indications sont projetés au sol, tandis que les cartels, qui ont disparu des murs, sont résumés dans un petit livre distribué gratuitement à l’entrée du musée. Il s’agit à la fois de pénétrer dans un univers inédit, flottant, brumeux, et de pouvoir repartir avec un bel objet, trace de l’étrange expérience vécue.
Le parcours de l’exposition est projeté au sol, à chaque seuil, comme pour marquer l’ouverture d’un nouveau « chapitre ».
Le dessin du plan (légèrement labyrinthique...) retrouve les motifs filaires que nous affectionnons.
S’il est question de « chapitre », c’est donc qu’un livre accompagne l’exposition. Un vrai livre, pas un simple dépliant, qui assure le travail signalétique tout en étant un véritable objet d’édition. Nous faisons notre possible pour baisser les coûts au maximum (impression, papier, etc.), tout en proposant un bel objet, à choisir parmi une multitude de teintes (pour la couverture).